ILS PENSENT, JE SUIS - THÉÂTRE ET HANDICAP

Avec des personnes en situation de handicap mental et psychiques, des comédiens et des travailleurs sociaux.
L’idée est de créer un spectacle sur le thème de la relation d’aide. L’objectif clairement affiché : poser un nouveau regard sur les personnes en situation de handicap et les personnes qui les accompagnent.
Spectacle en partenariat avec la Fondation l’Arche à Paris, la Mutualité française Ile-de-France, la MPAA Saint-Germain à Paris, l’Espace Sorano et la Ville de Vincennes.

Les ouvriers comédiens

Publié le 17 juillet 2014

Céline Bagault, Journaliste free-lance
Ugo, Isabelle, Arslan, Abou et les autres se réunissent tous les lundis depuis trois ans pour répéter une pièce de théâtre. Une pièce qui parle d’eux, de leur vécu de personnes handicapées mentales. Comme un manifeste pour reconsidérer la normalité.
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Quand le théâtre se joue du handicap

Publié en janvier 2013

Comédiens, éducateurs et personnes en situation de handicap répètent “Ils pensent, je suis”, une création collective dirigée par Gérard Gallego, fondateur de la compagnie Instant Présent. Touchante et drôle, la pièce interroge l’interdépendance qui unit les acteurs.
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Ils montent sur les planches

Publié en juin 2013

Rencontre avec Gérard Gallego, metteur en scène et fondateur de la compagnie Instant Présent.
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L'homme qui jouait dans la marge

Publié en janvier 2013

Certains acteurs font partie de la troupe de Gérard Gallego, «Instant présent», d’autres sont éducateurs. Les derniers acteurs sont handicapés mentaux ou psychiques, et il n’est pas question de l’occulter, ou de le faire oublier.
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Ils pensent, je suis

Publié en février 2013

L’ambition première est de sortir le handicap du carcan dans lequel il est trop souvent enfermé. Au-delà d’une pièce de théâtre, ce projet s’inscrit au cœur d’une réflexion sur la relation d’aide », explique Gérard Gallego, directeur artistique d’Instant Présent. L’interaction sera donc omniprésente. Non seulement entre les acteurs mais aussi avec le public.
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Le mois extraordinaire du handicap

Publié en novembre 2013

Assister à la représentation d’une pièce de théâtre, mais aussi la veille à la répétition générale, voici le projet original que proposent L’Arche à Paris et Instant Présent.
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NOTE D'INTENTION

«Ils pensent, je suis» est une création issue du souhait de Marie Posner et de l’association l’Arche à Paris. Celle-ci fait suite à l’intérêt suscité par la précédente création de Gérard Gallego «le Bleu de mes rêves», avec un groupe d’adultes en situation de handicap. L’idée de départ est simple : créer un spectacle sur le thème de la relation d’aide. L’objectif clairement affiché : poser un nouveau regard sur les personnes en situation de handicap et les personnes qui les accompagnent.

Gérard Gallego, lors de sa précédente création avait interviewé des travailleurs sociaux et des résidents. Il y avait noté quelques paradoxes de l’accompagnement. Qu’est ce qu’être actif, aidant ? Qu’est ce qu’être passif, aidé ? Où commence l’aide et où commence la gêne ?

Dans la pièce, nous abordons ces interrogations par tableaux successifs et souvent de façon détournée ou métaphorique. La relation entre des comédiens actifs et des spectateurs passifs sert de terrain de jeu. Dans une scène, une comédienne explique aux spectateurs « chers téléspectateurs, si vous avez des soucis, faites nous signe. On est là pour ça. On se concertera avec mes compatriotes pour vous trouver des solutions ». Un acteur interroge les autres comédiens :« Que pourrait-on leur trouver comme solutions ? ». Ils répliquent : « la carte vitalité »,« la boussole », « les pompiers », « la chirurgie esthétique », « la piscine »...

La mise en scène et le jeu sont adaptés aux points forts et aux limites des comédiens. Si la présence scénique, le plaisir de jouer, l’imagination et l’humour sont d’indéniables atouts pour la plupart des acteurs, il n’en demeure pas moins que le travail sur le langage, la mémorisation, la coordination corporelle est pour certains parfois plus difficile. Ainsi, la création (notamment scénographique) s’adapte afin d’articuler les différentes situations.

Pour construire le spectacle, nous sommes partis d’improvisations travaillées lors des ateliers. Il fallait que les mouvements et les paroles prononcées soient celles des acteurs. Pour des raisons techniques, elles sont ainsi plus faciles à jouer et à retenir. En outre, cette forme de création s’inscrit dans la pratique du “théâtre documentaire”. La scène est une caisse de résonance à la vie quotidienne. Le metteur en scène est au service des acteurs. Il leur permet de témoigner de leur expérience subjective et de mettre en scène leur univers poétique.

© Gérard Gallego et Elise Gatesoupe, juin 2012

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